Parcs nationaux 2030 : ce qui devrait perdurer

La nature, le vivant, la biodiversité sont au coeur des impératifs de transition qui s’imposent à la planète au XXIe siècle.

L’érosion dramatique de la biodiversité, les effets catastrophiques du réchauffement climatique, les tensions croissantes sur les ressources naturelles ne sont pas des hypothèses mais des certitudes. Elles mettent la nature au coeur des enjeux de la société de demain. Plus que jamais, celle-ci exigera des espaces de nature préservée, soustraits aux transformations accélérées, capables de promouvoir une expérience, une politique de la nature, un rapport aux ressources de l’environnement, exemplaires et utiles au-delà d’eux. Continuer à préserver demain de grands espaces de nature, en promouvoir de nouveaux, les transmettre en tant que monuments de nature aux générations futures, telle est le coeur de la vocation des parcs nationaux, leur raison d’être, plus que jamais visionnaire.
C’est pourquoi les parcs nationaux soutiennent fortement la création d’un 11ème Parc national en France, et proposent de continuer cette politique à long terme d’une "France grandeur nature".

Le magazine trimestriel Geo Extra consacre ces mois-ci un dossier sur le chat forestier. Cette espace sauvage européenne, que l'on croyait disparue il y a peu, a besoin de forêts feuillues et de milieux plus ouverts, comme les prairies naturelles, pour pouvoir chasser. Bien présent sur le périmètre du futur Parc national, le chat forestier doit donc apprécier les vastes étendues boisées qui couvrent 54 % du territoire, ainsi que ses 20 000 hectares de prairies permanentes !