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La chasse

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© Fedération de chasse de Haute-Marne
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© JP Dambrun

Un territoire historiquement lié à la chasse

Une chasse visant à réguler les populations de grands ongulés

Chaque hiver, les chasseurs entrent dans les forêts pour la chasse au grand gibier : chevreuils, sangliers et cerfs. En l'absence de grand prédateurs, la chasse permet de réguler les populations de grands ongulés sauvages dont le nombre n’a cessé de s’accroître depuis plusieurs décennies. Plusieurs modes de chasse sont pratiqués sur le territoire du Parc national de forêts : battue, chasse à l'affût, etc. Ils rassemblent différentes générations, autour d’une connaissance de la nature et d’un savoir-faire à transmettre.

Les chasseurs, acteurs du territoire

Mais l’activité des chasseurs ne s’arrête pas pour autant le reste de l’année. Ils assurent aussi l'entretien des chemins et des cabanes, la prévision et le bilan des plans de chasse, et la contribution aux suivis de population. La chasse rythme la vie de plus de 3 000 pratiquants sur le territoire. En outre, nombreux sont les chasseurs qui viennent d’autres régions pour participer à des chasses au cerf et au sanglier. La chasse au petit gibier et aux oiseaux de passage est également pratiquée, mais dans une moindre mesure.

La chasse dans le Parc national de forêts

L’activité de chasse fait partie intégrante de la vie des forêts du territoire. Dans cette région représentative des forêts feuillues en France métropolitaine, la pratique de la chasse se doit d’être un modèle dans sa mise en œuvre. Le Parc national de forêts a vocation à devenir un territoire de gestion cynégétique d'excellence.

Les enjeux et les modalités de la chasse sont adaptés aux différents zonages du Parc national de forêts :

  • Dans la réserve intégrale, la chasse est interdite par le décret de création (article 4). Par contre, la « régulation » des populations de trois espèces d'ongulés sauvages (cerf, chevreuil, sanglier) est possible et organisée sous la responsabilité du Parc national. L’enjeu est de concilier l'évolution naturelle de la forêt avec la présence de grands ongulés sauvages. La régulation de ces espèces vise à limiter les dégâts aux cultures et à la régénération forestière en évitant tout effet de « réserve ». Une concentration exéssive de ces espèces sur un même périmètre mènerait à la dégradation du milieu forestier et des espaces agricoles alentour.
  • Dans le cœur, l’objectif est l'excellence dans la gestion cynégétique. L'excellence vise la suppression des pratiques artificielles (agrainage, grillage,...) et une cohabitation harmonieuse et sûre entre la chasse et l’accueil du public.
  • Dans l’aire d’adhésion, la gestion ne dépend pas directement du Parc national. L'objectif est de faire la promotion d’une chasse exemplaire.