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Les milieux ouverts

Des milieux ouverts et semi-ouverts qui enrichissent le territoire
Si la forêt et les milieux aquatiques apparaissent comme les deux piliers du patrimoine naturel du territoire, les milieux ouverts et semi-ouverts contribuent fortement à sa richesse paysagère et naturaliste. Les espaces agricoles de prairie et de grandes cultures, de même que certaines infrastructures humaines, accueillent en effet bon nombre d’espèces, parfois remarquables

 

Prairie
Milieu ouvert à Bay-sur-Aube / Photo : Rozenn Krebel

Les vallées comptent beaucoup de prairies. Certaines ont une très grande valeur écologique : les vallées de l’Aube et de l’Aujon ont, par exemple, été inventoriées dans le réseau européen Natura 2000 pour la qualité de leurs habitats. De remarquables prairies de fauche à Narcisse des poètes, espèce davantage présente en montagne, y subsistent notamment grâce à des pratiques de fauche et de pâturage adaptées.

De nombreux animaux les fréquentent aussi, et en particulier – parmi les espèces protégées – des oiseaux (Tarier des prés), des papillons (Azuré des mouillères) ou des chauves-souris comme le Grand Murin. C’est en raison de la présence de ce dernier qu’une partie de la vallée de l’Aujon a aussi été classée en Natura 2000.

Les espaces de grandes cultures montrent une biodiversité moins importante du fait des pratiques destinées à favoriser la culture agricole en place. Ils accueillent néanmoins un certain nombre d'oiseaux, et des plantes messicoles (comme le coquelicot et le bleuet) peuvent s’y développer.

Globalement, beaucoup d’animaux affectionnent les espaces moins fermés que les forêts car ils répondent mieux à certains de leurs besoins. De très nombreux insectes bien sûr, mais aussi des oiseaux (Pie-grièche écorcheur, Milan royal,ou encore Chevêche d’Athéna), des chauves-souris (Rhinolophes, Pipistrelles) ou des amphibiens. Certains se sont même accommodés des infrastructures humaines, faisant parfois des vieux bâtiments des habitats privilégiés.