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Par Anonyme , le 23/02/2022 - 16:12

Il est tout à fait déplorable de ne considérer que l’ équilibre agro-sylvo-cynégétique, l’accroissement non maîtrisé des populations des grands ongulés est néfaste également à la biodiversité.

L’augmentation des populations de sangliers date de plus de 20 ans. Les plans de chasse ont été instaurés en 1988. Dans la Haute-Marne cette année la, il y a eu environ 1 500 sangliers tués . En 2021 il y en a eu 14 344 (source FDC 52 et DDT 52)
Les pratiques pour augmenter les population comme le nourrissage, le tir sélectif sur les mâles ..ont portées leurs fruits ! La faiblesse des augmentations des attributions et des prélèvements réels face à l'évolution des populations a fait le reste. Maintenant Le nourrissage, les cultures de maïs en forêts, comme la pratique de l’agrainage sont des arguments utilisés pour cantonner les sangliers dans les bois mais cela permet aussi aux animaux de se nourrir et de passer les "mauvaises" années sans pertes des plus faibles. Cela contribue à une augmentation constante des populations.

Quand on ajoute à cela les évolutions des orientations culturales l'augmentation des dégâts est inéluctable.

Le sanglier est maintenant classé "susceptibles d’occasionner des dégâts" sans distinction de sexe, Il peut donc être traité comme tel.
Plutôt que d'agrainer, il faut dans la mesure du possible assurer une protection aux cultures les plus exposées (la FDC 52 aurait des clôtures pour cela) et organiser des tirs de nuit si nécessaire.

Si les chasseurs veulent vraiment continuer leur activité de loisir, il faut qu'ils assument leurs responsabilités et fassent pendant quelques années (même si c'est désolant comme certains me l'on dit) des prélèvements forts pour que la nature et l'économie agro-sylvo ne soient pas en danger.