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Projet d’arrêté fixant les modalités d’agrainage de dissuasion du sanglier (Sus scrofa) dans le cœur du Parc national de forêts

Du 02/02/2022 au 24/02/2022
23 commentaires(s)

Consultation publique:

Dans le cadre d'application de la charte du Parc national de forêts vous trouverez ci-dessous:

  • le projet d’arrêté fixant les modalités d’agrainage de dissuasion du sanglier (Sus scrofa) dans le cœur du Parc national de forêts
  • le rapport de présentation du projet d'arrêté

Vous pouvez envoyer vos commentaires à l'adresse mail suivante: secretariat@forets-parcnational.fr

Documents téléchargeables

projetarreteagrainagepnf.pdf (format PDF / 166.68kB)

Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Commentaires

Par Anonyme , le 03/02/2022 - 15:46

Eviter l'artificialisation de la chasse c'est bien, il faut la rendre plus naturelle.
Interdire les produits attractifs, interdire le nourrissage, limiter l'agrainage en quantité et en durée c'est très bien car on le fait suite à des études pragmatiques des sujets dégâts-gibiers. mais ne pas être dans une optique ideologique d'anti-tout...
Si l'agrainage peut-être encore utile il ne faut pas s'en priver avec les dérogations.
Le gros problème c'est le sujet de l'eau... le fait d'apporter de l'eau dans des souilles déjà existantes devrait être AUTORISÉ...

Par Anonyme , le 07/02/2022 - 07:41

Les pratiques d'agrainage sont difficilement contrôlables, elles sont également régulièrement contournées. La gestion des populations de sangliers n'a pas prouvé son efficacité, nous arrivons au limite du système d'indemnisation mis en place.
Il est nécessaire d'avoir l'objectif d'arrêt de ces pratiques artificielles pour arriver à un niveau de population de sangliers compatible avec un niveau de dégâts raisonnables. Les objectifs de population sont aujourd"hui connus pour y parvenir par massif.

Par Anonyme , le 08/02/2022 - 10:30

Pourquoi ne pas autoriser l'agrainage dans les massifs uniquement lorsque les premiers dégâts dans les champs sont constatés à proximité d'un massif boisé et interdire l'agrainage le restant du temps. La demande d'agrainage de dissuasion se ferait alors à la demande de l'agriculteur et non des chasseurs (qui pourraient avoir un autre but en tête). La diminution de l'apport de nourriture en forêt, diminuerait de fait le taux de reproduction de l'espèce et donc les dégâts en forêt et dans les champs. Fin du cercle vicieux. Les populations retrouveraient un niveau normal et permettraient tout de même la poursuite de la régulation par les chasseurs dans des proportions raisonnables et non de faire de l'abattage à grande échelle comme aujourd'hui. La chasse commerciale telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui doit "disparaître" et évoluer si elle veut continuer d'exister face aux changements sociétales actuels. La création du Parc National est un moteur de changement !

Par Anonyme , le 09/02/2022 - 08:18

C'est tout de même incroyable de lire dans ce projet d'arrêté concernant qui plus est le Parc National des Forêts que l’agrainage autorisé est un agrainage de dissuasion, raisonné et maîtrisé (sic), alors qu'on sait que cette pratique conduit à une augmentation artificielle des populations de sangliers, c'est à dire l'inverse de ce que l'on recherche. mais il faut faire plaisir aux chasseurs, pardon aux régulateurs des excédents....
Je ne peux qu'être opposé à ce projet de décret qui oublie l'existence du Parc mais n'oublie pas le copinage avec le monde des chasseurs (des régulateurs) si férus de biodiversité à la sauce chair à balles...

Par Anonyme , le 09/02/2022 - 09:23

L'agrainage est une aberration écologique et économique. il semble invraisemblable qu'on puisse même l'envisager dans un parc national !

Par Anonyme , le 19/02/2022 - 16:45

qu'on se pose la question sur cette pratique artificielle et antiécologique, pratique qui devrait être interdite sur tout le territoire français, en dit long sur ce Parc national qui cajole chasseurs et agriculteurs productivistes dans le sens du poil (de sanglier)...

Par Anonyme , le 20/02/2022 - 12:23

Il est important de maintenir un agrainage raisonné en cœur de parc pour pouvoir continuer à prévenir les dégâts sur les parcelles agricoles voisines et éviter un regroupement des sangliers dans les grandes forêts ce qui limite le nombre de prélèvements de ces derniers et ne permet pas d’endiguer la prolifération de l’espèce.

Par Anonyme , le 22/02/2022 - 06:47

Comme indiqué dans le rapport de présentation: "La recherche de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique porte en partie sur la suppression des pratiques artificielles à l’échéance de la charte. L’affouragement, les dispositifs destinés à fixer le gibier (pierre à sel, crud d’ammoniac, agrainage de nourrissage, etc.), l’apport d’eau et l’agrainage de dissuasion sont considérés comme des pratiques sources de déséquilibre. Je m'oppose donc à la mise en place d'agrainage dans un site dont la vocation est de veiller aux équilibres.

Par Anonyme , le 22/02/2022 - 15:44

Autoriser l'agrainage, même uniquement de dissuasion, en plein coeur du Parc National, est en totale contradiction avec la modalité 28 de l'article 3 de la charte du Parc. Rétablir les processus naturels dans cette zone, déjà autorisé à la chasse, devrait conduire à l'interdiction, sans dérogation possible, à cette pratique inefficace pour diminuer les dégâts et réguler les populations (bien au contraire).

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 13:34

Ce projet d'arrêté fixant les modalités d’agrainage de dissuasion du sanglier (Sus scrofa) dans le cœur du Parc national de forêts ne tient compte ni du contenu du SDGC de la Côte d'Or 2014-2020, ni du contenu du projet de SDGC de la Côte d'Or 2021-2027 en terme de modalités d'agrainage du sanglier mais aussi de la période d'interdiction d'agrainage de dissuasion.
De ce fait, j'émets un AVIS DEFAVORABLE à ce projet d'arrêté.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 14:19

Rappelons d'abord que le sanglier est une espèce classée gibier et nuisible ("esod").
C'est pourtant une espèce faisant l'objet de soins particuliers : sel, eau, affouragement, etc.., auxquels s'ajoutent des règles de chasse entraînant des prélèvements insuffisants.
Compte tenu de ces éléments le sanglier ne devrait pas bénéficier d'agrainage.
Il importe de faire baisser fortement les populations de cette espèce dans le parc national, dans tout le département et au delà.
L’arrêté encadre l'agrainage de dissuasion dans le PN. C'est une première étape. Et nous soutenons le PN dans ses efforts d'encadrement de cette activité.
Nous souhaitons que le Parc soit un territoire exemplaire et d’expérimentation pour la gestion des ongulés, respectant l'intérêt de la nature , des activités économiques (agriculture), et des autres usagers de la nature.
Nous nous inquiétons des modalités d'application et de contrôle des dispositions de l'arrếté, compte tenu de sa complexité.
Nous observerons avec intérêt l’efficacité de ces mesures, et plus globalement l’évolution de la gestion des populations de sanglier dans le territoire du PNF,

Nature Haute Marne

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 14:46

Le projet d'arrêté fixant les modalités d’agrainage de dissuasion du sanglier (Sus scrofa) dans le cœur du Parc national de forêts ne tient compte ni du contenu du SDGC de la Côte d'Or 2014-2020, ni du contenu du projet de SDGC de la Côte d'Or 2021-2027, en terme de modalités d'agrainage du sanglier et notamment en ce qui concerne la période d'interdiction d'agrainage de dissuasion.
Pour toutes ses raisons, j'émets un AVIS DEFAVORABLE à ce projet d'arrêté.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 15:07

Avis défavorable au projet d’AP fixant les modalités d'agrainage de dissuasion du sanglier en cœur de parc. Ce projet d’AP ne tient compte ni du contenu du SDGC 2014-2020, ni du contenu du projet de SDGC 2021-2027, en termes de modalités d’agrainages du sanglier, et notamment en ce qui concerne la période d’interdiction d’agrainage de dissuasion.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 16:12

Il est tout à fait déplorable de ne considérer que l’ équilibre agro-sylvo-cynégétique, l’accroissement non maîtrisé des populations des grands ongulés est néfaste également à la biodiversité.

L’augmentation des populations de sangliers date de plus de 20 ans. Les plans de chasse ont été instaurés en 1988. Dans la Haute-Marne cette année la, il y a eu environ 1 500 sangliers tués . En 2021 il y en a eu 14 344 (source FDC 52 et DDT 52)
Les pratiques pour augmenter les population comme le nourrissage, le tir sélectif sur les mâles ..ont portées leurs fruits ! La faiblesse des augmentations des attributions et des prélèvements réels face à l'évolution des populations a fait le reste. Maintenant Le nourrissage, les cultures de maïs en forêts, comme la pratique de l’agrainage sont des arguments utilisés pour cantonner les sangliers dans les bois mais cela permet aussi aux animaux de se nourrir et de passer les "mauvaises" années sans pertes des plus faibles. Cela contribue à une augmentation constante des populations.

Quand on ajoute à cela les évolutions des orientations culturales l'augmentation des dégâts est inéluctable.

Le sanglier est maintenant classé "susceptibles d’occasionner des dégâts" sans distinction de sexe, Il peut donc être traité comme tel.
Plutôt que d'agrainer, il faut dans la mesure du possible assurer une protection aux cultures les plus exposées (la FDC 52 aurait des clôtures pour cela) et organiser des tirs de nuit si nécessaire.

Si les chasseurs veulent vraiment continuer leur activité de loisir, il faut qu'ils assument leurs responsabilités et fassent pendant quelques années (même si c'est désolant comme certains me l'on dit) des prélèvements forts pour que la nature et l'économie agro-sylvo ne soient pas en danger.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 16:38

avis défavorable
le projet ne tient pas compte des modalités d'agrainage du sanglier dans les textes des SDGC
2014-2021 et 2021-2027 où il est prévu un agrainage de dissuasion ; au final qui paie les dégâts?
Affirmer que l'agrainage favorise une augmentation de la fertilité n'est pas la réalité
bien sur il y contribue comme tout autre apport énergétique mais en comparaison aux saisons faisant suite à une forte fructification forestière, il n'y a rien de commun

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 17:44

Avis défavorable au projet d’AP fixant les modalités d'agrainage de dissuasion du sanglier en cœur de parc. Ce projet d’AP ne tient compte ni du contenu du SDGC 2014-2020, ni du contenu du projet de SDGC 2021-2027, en termes de modalités d’agrainages du sanglier, et notamment en ce qui concerne la période d’interdiction d’agrainage de dissuasion.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 17:45

Avis défavorable , ne répond pas au SDGC

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 17:52

L'agrainage, par son caractère artificiel, est en contradiction avec la modalité 28 inscrite au livret 3 de la charte du Parc national de forêts qui vise l'élimination de toute pratique artificielle pour restaurer les processus naturels. De plus, l'agrainage de dissuasion, n'est pas ou que peu efficace, même associé à une clôture électrique (mesure non proposée dans le cadre de la dérogation du présent arrêté). Il est important alors de se poser la question du rôle exemplaire que devrait avoir un coeur de Parc National quant aux pratiques artificielles en son sein. L'interdiction de l'agrainage, en plus de diminuer la survie des jeunes et la fixation sur certains points des populations de sangliers, contribuerait ainsi à rétablir un équilibre naturel et une diminution des dégâts à moyen terme par l'abaissement de la population.
La LPO BFC ne peut être que défavorable à ce projet d'arrêté considérant que le système dérogatoire est jugé trop permissif.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 18:30

Avis défavorable au projet d’AP fixant les modalités d'agrainage de dissuasion du sanglier en cœur de parc. Ce projet d’AP ne tient compte ni du contenu du SDGC 2014-2020, ni du contenu du projet de SDGC 2021-2027, en termes de modalités d’agrainages du sanglier, et notamment en ce qui concerne la période d’interdiction d’agrainage de dissuasion.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 19:11

Avis défavorable au projet d’AP fixant les modalités d'agrainage de dissuasion du sanglier en cœur de parc. Ce projet d’AP ne tient compte ni du contenu du SDGC 2014-2020, ni du contenu du projet de SDGC 2021-2027, en termes de modalités d’agrainages du sanglier, et notamment en ce qui concerne la période d’interdiction d’agrainage de dissuasion.

Par Anonyme , le 23/02/2022 - 19:16

Avis défavorable au projet d’AP fixant les modalités d'agrainage de dissuasion du sanglier en cœur de parc. Ce projet d’AP ne tient compte ni du contenu du SDGC 2014-2020, ni du contenu du projet de SDGC 2021-2027, en termes de modalités d’agrainages du sanglier, et notamment en ce qui concerne la période d’interdiction d’agrainage de dissuasion.

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